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"Si nous vivions à Nozay avant 1914..." 

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L'idée est de déconstruire le Nozay de maintenant pour mieux s'imprégner de l'atmosphère de 1913 et comprendre (plutôt essayer de comprendre) comment les Nozéens sont entrés en guerre et l'ont vécue.

 

Il faut commencer par fermer les yeux et oublier l'aspect des lieux que nous fréquentons aujourd'hui. Les bruits, les odeurs, les habitudes, les relations et les pratiques sociales, les temps de déplacement ne sont pas les mêmes.

 

Ainsi, nous allons pouvoir évoquer les lieux, les principaux acteurs de la vie communale ou notables, de l'encadrement spirituel, la Fauvette, les associations d'entraide (société de secours mutuels, bureau de bienfaisance, sapeurs pompiers), la Société de trompe de chasse, la Société de courses de chevaux, la Société de colombophilie "la Mouette", la Société de tir "La Nozéenne", le "Sporting Club", le comité de fêtes... Puis, viendra un tour d'horizon des différents corps de métier.

 

Dans un second temps, les moments forts du calendrier avec les cérémonies religieuses, les élections, les marchés, les foires et la transition toute trouvée, les obligations militaires.

 

Après cette remise en contexte, on peut envisager les questions : comment les Nozéens se préparent à la guerre ? Comment entrent-ils en guerre ? Comment vivent-ils la guerre ? Comment en sortent-ils ? Le tout se terminera dix ans plus tard, avec l'inauguration du Monuments Aux Morts de Nozay en 1923.

 

C'est important comme préalable à l'exposition, une re-contextualisation s'impose, les jeunes générations sont aux antipodes de cette société villageoise que nous avons perdue.

 

François AUBREE

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