
CH8 - A la découverte de la Nouvelle Calédonie
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Le mariage LAFFETE-FLORENS
Extrait du Registre des Actes de Mariage de la circonscription du Mont Dore pour l’année 1896, déposé au Greffe du Tribunal de Première Instance de Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
L’an mil huit cent quatre vingt-seize, le sept avril à dix heures du matin, par-devant nous, Victor Perret, Officier d’Etat-Civil de la circonscription du Mont Dore ont comparu Georges Frédérick Florens, maître mineur, domicilié à la baie N’Go, dans la dite circonscription, majeur fils de feu Emile Florens et de Agnès Weggoll, aux termes d’un acte de notoriété de la Justice de Paix de Nouméa en date du vingt-quatre février mil huit cent quatre-vingt seize, dûment homologué; et Juliette Francine Anaïs Laffété, sans profession, domicilié au même lieu, fille mineure et légitime de Anès Elie Laffété chef d’exploitation et de défunte Francine Marie Thérèse Colin, assisté de son père ici présent et consentant; lesquels nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage dont les publications ont été faites dans la dite circonscription les dimanches vingt-deux, vingt-neuf mars et cinq avril sans qu’aucune opposition soit intervenue; à l’appui de leur réquisition, les parties nous ont remis : 1°) un acte de notoriété ci-dessus mentionné; 2°) copie de l’acte de décès de Francine Marie Thérèse Colin; 3°) le bulletin d’inscription de naissance à la mairie de Quimperlé de Juliette Francine Anaïs Laffété. Les futurs époux, ainsi que les personnes ici présentes pour autoriser le mariage, interpellés par nous en exécution de la loi du dix juillet mil huit cent cinquante, nous ont déclaré qu’aucune opposition ne nous ayant été signifiée, nous, Officier de l’Etat-Civil avons donné lecture aux parties des pièces ci-dessus mentionnées et des dispositions du Code Civil au chapitre six du titre du mariage sur les droits et les devoirs respectifs des époux; après quoi nous avons demandé au futur époux et à la future épouse s’ils voulaient se prendre pour mari et pour femme, chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous avons prononcé au nom de la loi que Georges Frédérick Florens et Juliette Francine Anaïs sont unis par le mariage.
Le tout a été fait publiquement et en présence des sieurs Picat Emile René âgé de cinquante et un ans, propriétaire; Lerrant Joseph, commerçant, âgé de cinquante-deux ans; Peigney Charles Michel, âgé de trente-six ans, architecte; Moncerrin Jean Frédéric âgé de quarante et un ans, comptable; tous domiciliés à Nouméa et nous en avons dressé le présent acte dont nous avons donné lecture aux parties et aux témoins et que nous avons signé avec eux.
(Suivent les signatures)
Pour extrait conforme et collationné, délivré au Greffe à Nouméa le douze juillet mil neuf cent vingt-six.
Le Greffier

